On commence souvent les histoires par "Il était une fois..." mais ce ne sera pas mon cas. Du moins pas pour le moment! Je n'ai pas eu une vie de princesse sans pour autant être à plaindre! Attention, je ne me plainds absolument pas. Pour commencer parlons un peu de mes parents. Mon père voyageait et il est passé par le petit village paumé de ma mère. Elle a fondu au premier regard, lui y a vu une occasion pour de poser un peu. Ils sont resté ensemble plus au moins un an. Moi je suis arrivée et lui il est parti pour aller voir ailleurs, changer de ville. Petite déjà, je me suis très vite rendue compte que je n'étais pas comme les autres enfants de mon village. Moi j'aimais le sang. Je n'avais pas de bibrons de lait ou de cacao mais des bibrons de sang. Chacun son truc. Vers cinq ans, quand j'étais en âge de plus au moins comprendre et de tenir ma langue, ma mère m'a expliqué; "Si tu aimes tellement le sang ma chérie, c'est parce que tu es un peu comme ton papa. Lui aussi il aimait ça. Mais si tu en veux, tu viens m'en demander d'accord?! Tu ne dois jamais mordre les autres! C'est d'accord?" J'étais d'accord.

La mère travaillait dans l'hôpital de la ville voisine, elle me procurait donc les poches de sang dont j'avais besoin et tentait de vivre comme si tout était normale. J'allais à l'école, mangeais des repas normaux avec un petit plus, et vivais quasiment comme tout le monde. Mais le problème se posa lorsque je fut en âge d'être amoureuse et que j'eu mon premier vrai petit ami. Là, pour la première fois je me suis rendue compte de ce que c'était de désirer le sang de quelqu'un. Je n'ai pas su me retenir et je l'ai blessé. Une fois revenue dans mon état normal, j'étais horrifiée et emmena le corps meurtit chez ma mère elle m'apprit Une peu plus sur moi-même; "Fais lui boire de ton sang, ça lui permettra de guérir plus vite ses blessures. Une fois qu'il se sera réveillé concentre toi et persuade le d'oublier cet incident ton père savait le faire. Tu en sera sûrement capable toi aussi!". Ça avait marché. Après lui avoir donné de mon sang à mon ami et que toutes traces de son agression eu dispareues, je le persuadai de me détester. Il ne m'adressa plus jamais la parole.

Ce fut mon premier coup dur. J'avais 15 ans et je faisais déjà une croix sur le Prince charmant. Depuis le temps je savais ce qu'était mon père, un vampire. Et même si ça me paraissait étrange je l'avais tout de suite accepté. Jamais ma mère n'avait descendu mon père. Quand elle m'en parlait, ses yeux pétillaient, elle me disait qu'il était l'homme le plus beau du monde, qu'il était magnifique. Étrangement c'est le seul adjectif dont je me souvienne, avec terrifiant mais tellement, tellement... Elle n'arrivait jamais à finir ses phrases.

Et un jour, alors que je venais de fêter mes 16 ans, elle mourru. Accident de voiture. Elle revenait de l'hôpital, le coffre plein de poches de sang. J'étais avec elle dans la voiture mais moi, évidement, je n'avais rien. Un peu de mal à reprendre mon souffle mais rien de plus. Ma mère attrapa lentement ma main et me dit à bout de force: "Prend les poches de sang et... file. Je... Je t'aime." Sentant l'odeur du sang de ma mère me monter à la tête, je suivai ses ordres, m'extirpai de la voiture, emportai les poches de sang et pris la fuite. Je rentrai chez moi comme si rien ne s'était passé. J'ai attendu la visites des policiers qui m'annonceraient la nouvelle "Nous sommes désolés mademoiselle." Pas tant que moi...

Par chance ils ne m'avaient pas directement emmenée pour un foyer. Plus tard, dans la nuit, quelqu'un toqua à la porte. Je m'attendais à un enième habitant du village venant me proposer son aide mais ce ne fut rien de cela. Un magnifique jeune homme se tenait sur le seuil. Il n'entra pas avant que je ne l'en autorise fixant étrangement le chambranle de la porte. "Je m'apelle Damon, Damon Salvatore. Tu es Hayleigh n'est-ce pas?" étonée, je parviens quand même à souffler un bref "Oui." et lui de répondre; "Aussi loin que je me souvienne, je suis ton père. Je suis vraimet désolé pour ta mère." Première nouvelle!

Au début, je lui en voulais. Ma mère l'avait attendu toute sa vie et ce n'est qu'à sa mort qu'il se manifestait. J'aurais voulu qu'elle le revoie elle aussi. Et elle avait raison. Il était magnifique, terrifiant et tellement... Malgré ma colère omniprésente, il n'hesitait jamais à me réconforter et il était sincère. Je finis par baisser mes barrières et l'acceptai comme il venait. En retard mais aujourd'hui il était là! Il me proposa un jour de partir avec lui et j'acceptai. Depuis on voyage, on apprend à se connaitre. Il m'en apprend un peu plus sur moi, sur la famille jusqu'alors inconnue et malgré notre mauvais départ, je suis vraiment heureuse d'être avec lui maintenant. C'est vraiment quelqu'un de bien et oui je l'aime beaucoup il est tellement, tellement... Haha!
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