Peter _ Nathaniel, Nina voulez vous bien aller accueillir les invités?
Nina _ Est-ce qu’on a le…
Nathaniel _ Chut! Oui on y va tout de suite Père.
Peter _ Merci les enfants.

Les deux jeunes gens sortirent du salon privé et se dirigèrent vers l’entrée du château. Ce jour là, la belle Nina fêtait ses seize ans et Nathaniel ses dix huit ans Et oui, effet du hasard, deux des quatre enfants du couple sont nés le même jour à deux ans de différence. Cela avait souvent amusé les deux jeunes gens. En chemin la jeune femme s’arrêta devant un miroir pour vérifier une dernière fois sa coiffure. Ses belles anglaises brunes retenues en chignon dont quelques mèches au devant s’échappaient étaient surmontées d’un beau chapeau entouraient son visage d’ange dont le beau sourire pouvait illuminer le sourire de tout l’univers. Et puis sa belle robe bustier cousue dans des tons clairs qui relevaient le mat de sa peau et le noisette de ses yeux. Elle était magnifiquement belle et personne ne dirait le contraire. Derrière elle Nathaniel dit avec un petit sourire malicieux:

Nathaniel _ Je sais pas ce que vous avez, vous les filles, de toujours vous regarder dans chaque miroir que vous croisez, on ne vous dit pas assez souvent que vous êtes parfaites?
Nina _ On ne dit jamais assez à une femme qu’elle est parfaite Nathaniel. Et puis, tu sais, nous les femmes on est têtue, on en croit jamais les hommes.

Répondis la jeune femme en se retournant malicieuse vers son frère qui secoua la tête amusé. Avant de prendre sa sœur par les épaules et de lui faire un bisou sur le front comme lorsqu’elle était petite. Faisant un grand sourire Nina s’accrocha au bras de son frère et l’entraina vers l’entrée en riant. Arrivée là bas ils passèrent quelques temps à saluer tout le monde. Beaucoup furent intrigués par la proximité des deux jeunes gens, mais eux en riaient et s’amusaient à les faire douter. Ils risqueraient peut être de se faire sermonner par leur père mais ça les amusaient. Lorsque tout le monde fut arrivé, Nina demanda à Nathaniel:

Nina _ Je rêve ou on connait pas la moitié des personnes présentes?
Nathaniel _ Tu ne rêves pas… Malheureusement…

Faisant un petit sourire ennuyé Nina retrouva tout de même rapidement cette joie de vivre qui la caractérisait et voletait en trainant littéralement son grand frère derrière elle de groupe d'invité en groupe d'invité se comportant comme elle le devait de sa classe sociale. Avec diplomatie, classe et respect de l'étiquette. Plus loin, les deux ainés de la famille, Stefan et Louise observait avec un petit sourire amusés leur cadette qui faisait se qu'elle voulait de son frère ainé. La famille était réunis ce jour là comme tous les ans, et tout le monde pensait que cela durerait encore des dizaines et des dizaines d'années...

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Nina _ Bon elle vient cette saleté de robe?!

Dis je en me retournant furieusement vers l'ouverture de la porte de la grande chambre que j'occupais depuis quelques jours quand nous avions du quitter la grande demeure familiale au nord de la France, pour s'approcher un peu plus de la Belgique, je ne comprenais pas pourquoi nous n'avions pas déménagé en Angleterre ça aurait été beaucoup plus facile... Mais non, mon mari n'avait pas l'air de vouloir fuir la France, il était surement trop fier pour ça, il en devenait presque inconscient et il ne voulait pas m'écouter, soit disant il ne laisserait jamais son pays à ces paysans, ce n'était pas le seul mais certains préféraient partir et gérer tout ça de l'extérieur... Quand je lui disais ça, il me répondait qu'il voulait que son enfant naisse dans ce beau et grand pays. J'oubliais à chaque fois qu'à présent je portais en moi un enfant, et que lui était à présent au courant... Je ne voulais pas que mon enfant naisse durant cette guerre alors qu'il risquerait de mourir en bas âge à cause de la malnutrition ou des maladies qui pullulent dans le coin... Ou alors, qu’il naisse maintenant et qu’il puisse quitter ce pays de malheur et vivre correctement autre part… En attendant je ne comprenait pas pourquoi personne ne venait s'occuper de moi c'était d'un énervant... J'avais été élevée comme une princesse, on me donnait ce que je voulais en un claquement de doigts ou même avant que je ne le demande pour les servantes les plus anciennes et entrainées. Et maintenant je me retrouvai dans un hôtel résidentiel miteux, entourée d'aux moins quarante personnes de mon rang dont la moitié que je ne connaissais pas et qui m'énervaient le plus au point à me prendre de haut comme si je n'étais qu'une enfant... Ma famille me manque, ma mère, mon père et mes frères sont passés sur l'échafaud... Et tout le monde dit que j'ai de la chance d'être ici, tout ce que je voulais c'est en terminer avec cette saleté de révolution, me réveiller, sortir de ce cauchemars... Je voulais que tout ne soit qu’un cauchemars et que demain matin je retrouve tout ma famille, pouvoir serrer dans mes bras ma mère et mon père, pouvoir rire encore une fois avec Nathaniel, peut être me balader dans le parc sur un cheval conduit par Stefan ou encore au bras de mon mari… Mais il ne fallait pas se faire d’illusions, tout ça était finit, et inconsciemment je savais que je ne les reverrai jamais… Baissant les yeux je laissais échapper un sanglot avant d’essuyer ma joue et relevai la tête. Dans l’encadrement de la porte une ombre fit son apparition, appuyée contre le bâtant, Louise m’observait un air maternel sur le visage. Soupirant je secouai la tête en levant les yeux au ciel. Elle m’avait obligé à partir avec elle, mais je ne voulais pas, il fallait vraiment qu’elle se prenne pour la reine et qu’elle commande tout. J’en avais vraiment marre d’elle. Mais elle n’avait pas l’air de l’avoir comprit et s’approcha doucement de moi avant de poser ses mains sur mes épaules en me couvant d’un regard protecteur. Me figeant je la jaugeais dédaigneusement à travers le miroir. Soupirant elle aussi elle se recula et dit:

Louise _ Tu as vraiment un caractère exécrable Nina tu sais?
Nina _ Ah oui parce que tu viens de le remarquer?

Dis je supérieure lui indiquant d’un signe de la tête que la discussion était terminée. Sortant de la pièce non sans me lancer un regard détestable dont elle avait le secret.

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Aujourd’hui je suis à nouveau triste, pourquoi? Je n’ai pas pu perdre un autre de membre de ma famille cher à mes yeux… Ils sont déjà tous morts et Louise je rêve toutes les nuits qu’elle meure alors pleurer sa mort, ce n’était pas du tout ce qui me faisait craquer… Aujourd’hui, j’ai abandonné mon enfant, mon fils, la chair de ma chair… Je me sentais sale, je me sentais petite, minuscule et misérable dans ce monde, sous la coupole de Dieu qui choisissait de prendre une personne pour l’amener dans son jardin ou son parc ou je ne sais quoi… Assise dans une calèche sur une petite route de terre j’étais perdue dans mes pensées. Soudain, la calèche s’arrêta. Fronçant les sourcils je m’approchai de l’entrée lorsqu’un homme vêtus de haillons qui m’observait un sourire presque sadique sur le visage. Me glaçant je réfléchis rapidement à ce que je pourrais faire… Ouvrant violement la porte de la calèche je sortis en trombe du véhicule et relevant ma robe je récupérai un couteau caché là et le brandis prête à me battre s’il le fallait. Et il le fallait je le savais bien. Alors je commençai. Je me battais comme une lionne je le savais, ils étaient plus nombreux que moi je le savais aussi, j’allais être battue… Je le savais… Et bientôt je me retrouvai à bout de souffle, mes bras souffraient et j’étais fatiguée… Bientôt, je sentis une vive douleur dans mon ventre, me figeant je lâchai mon arme et tombai inerte sur le sol. Je vis le sang se répandre autours de moi, ma respiration se saccada j’avais mal… Tellement mal… Mais bientôt je sentis une douleur vivement supérieure dans mon cou. Je criai, personne ne m’entendait…

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Tout ça, c’était il y a bien longtemps et si ce n’avait pas été le cas je n’aurais pas connus ces magnifiques années… Mystic Fall’s mon retour, j’aimais tellement cette ville, et les personnes qui vivaient dans cette ville… Faites attention très chers je suis de retours, votre petite vie tranquille est terminée…